Le travail du papier
Essence même du carnet, nos papiers sont sélectionnés parmi des centaines de références pour leurs propriétés d’exception – souplesse, opacité, grain, couleur, grammage, etc. – afin d’offrir le meilleur support possible, que ce soit pour la prise de notes, l’écriture, le dessin technique, la calligraphie, les techniques sèches comme le fusain, le crayon ou les pastels, ou les techniques humides comme l’aquarelle, la gouache, l’acrylique, l’encre ou encore la peinture à l’huile.
Nos papiers sont ensuite coupés, pliés et assemblés à la main en cahiers.
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La couture au fil de lin
La fibre végétale du lin produit un fil doux mais très solide. Teinté dans la masse, amidonné et embobinné avant d’arriver dans notre atelier, il subit alors une application délicate de cire d’abeille afin de le rendre plus souple et plus brillant.
Une fois assemblés, les cahiers de nos carnets sont alors piqués, ou grecqués, afin d’accueillir la couture. Celle-ci est réalisée à l’aiguille, reliant chaque cahier au précédent : cette reliure à la main confère à l’ouvrage une souplesse d’ouverture, une solidité et un confort inégalables.
Le carnet ainsi créé est mis sous presse, puis délicatement encollé au pinceau pour assurer un scellé parfait.
Deux feuilles de garde colorées, aux fibres longues et d’un grammage plus élevé, sont ensuite pliées et disposées de chaque côté du carnet, laissant les élégants motifs de la couture apparaître au dos de l’ouvrage. Le carnet est ensuite remis sous presse, avant d’être massicoté sur trois faces.
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La couverture
Traditionnellement faite d’un papier épais, de carton rembordé ou de cuir, la couverture de nos carnets est pour nous l’occasion d’explorer et de convier les savoir-faire de tous les artisanats de la matière. Bois, pierre, verre, métal, céramique enrichissent ainsi les méthodes traditionnelles pour servir d’écrin aux carnets Virgule.